La même semaine, deux articles reviennent, après le succès de l’opération menée par « les Enfants de Don Quichotte », sur l’influence des démarches citoyennes. Le premier (le Parisien du 17 Janvier), expose les résultats d’un sondage qui exprime clairement que les Français (en tout cas ceux qui ont été sondés) font confiance aux associations – 62%- pour proposer des solutions concrètes susceptibles d’améliorer le quotidien, plutôt qu’à un responsable politique -35%-. Le second (le Fig Mag du 20 Janvier), titre sur les agitateurs d’idées, et leurs influences respectives sur la société. Or, le fait marquant qui se dégage des initiatives présentées, est que les plus anciennes d’entre elles sont économiquement viables. Cet élément fondamental est la meilleure des protections : en l’absence de soutien publique, leur progression peut être ralentie, mais jamais interrompue. Loin de la démocratie participative, qui risque fort de se transformer en une apologie de l’assistanat (racontez-nous vos maux, nous aurons la solution), les démarches citoyennes promettent des changements rapides, d’autant plus volontiers qu’elles sont viables sans intervention politique. N’attendons plus de nos gouvernants et élus que d’être d’éventuels accélérateurs de ces initiatives
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