Après un long silence, quelques infos trop « réjouissantes » pour n’être pas partagées.
Un reportage cet été sur notre travail réalisé avec des praticiens de tous horizons, déterminés à offrir des soins enfin cohérents à leurs patients nous a valu une petite visite au Château.
Entrevue plutôt positive, toutefois soumise à la lenteur inhérente à toute décision politique.
Mais on ne peut décemment pas reprocher à un conseiller du Président de jouir d’une santé qui lui interdit de réaliser le quotidien de nos patients.
Par contre, un entretien avec un membre « éminent » du Cabinet du Ministre de la Santé est bien plus révélateur de l’avenir de notre système de soins : tout d’abord, les menaces d’usage ; ce n’est quand même pas à des soignants de se préoccuper des soins et des patients. Ces sujets sont sérieux, il est essentiel de ne rien y connaître pour donner son avis. Tous les responsables administratifs le confirment, notre système de soins serait bien plus aisé à gérer sans soignants ni patients, le plus simple est donc de faire comme s’ils n’existaient pas.
En dehors du compliment subliminal que recèlent les menaces en question, quant à l’efficacité et la puissance des outils développés, il devient difficile d’y voir la traduction pratique des déclarations du Président de la République, en appelant aux efforts de chacun d’entre nous, et déterminé à mettre en œuvre rapidement des démarches concrètes et efficaces.
Le plus inquiétant, malheureusement, ne vient pas d’éventuelles représailles nées du délire d’un DirCab adjoint, mais des projets du Ministère en la matière : une usine à gaz dont le seul objectif est de ne pas se voir reprocher quoi que ce soit en cas de crise sanitaire, malgré une incapacité évidente à y faire face.
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